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Et si des bouquinistes s’installaient au parc Barbieux ?


Et si des bouquinistes s’installaient au parc Barbieux ?
Article paru dans la Voix du Nord sous la plume de Perrine Diéval le 10 février 2016.


Une fois par trimestre, des bouquinistes pourraient s’installer avenue Lenôtre à Roubaix. Photo Hubert Van Maele

Ce n’est qu’une idée lancée sur Facebook jeudi, mais déjà, elle séduit les internautes. Élizabeth Hoizey, membre du collectif Barbieux Infos, aimerait voir des bouquinistes s’installer au parc Barbieux, le long de la rue Lenôtre.

L’idée a germé dans l’esprit d’Élizabeth Hoizey voici deux ans. « Je me disais qu’avoir des bouquinistes à cet endroit, un peu comme à Paris, le long des quais de Seine, ça permettait de donner l’envie de flâner en famille, de lire, de regarder de jolies gravures. Et puis aussi de redorer l’image de la ville », ajoute-t-elle. Mais l’annonce des travaux de requalification du « beau jardin », en décembre 2013, calme ses ardeurs.

Voici un mois à peine, la première des trois phases de travaux terminée, Élizabeth Hoizey, redécouvrant le parc plus magnifique que jamais, s’est souvenue de son idée. Et pour jauger de son succès, elle a simplement posé la question sur la page Facebook de Barbieux Infos. C’était jeudi matin. Vingt-quatre heures plus tard, la proposition semble séduire, au point d’être partagée une bonne soixantaine de fois. « Je suis sidérée par ce succès ! » se réjouit Élizabeth Hoizey.

Pour autant, rien n’est encore fait. D’abord parce que ce petit « sondage » ne fait que commencer. Et parce qu’il faut encore penser cette animation de manière concrète : « J’en ai parlé avec Frédérique Westeel et Véronique Lenglet (conseillères municipales déléguées respectivement au tourisme durable et au patrimoine, NDLR). De toute façon, on devra demander l’autorisation à la Ville. On pourrait travailler ensemble sur le sujet. » Aucun calendrier n’est fixé, mais ceux qui adhèrent à la proposition s’imaginent déjà flâner parmi les bouquinistes aux beaux jours !


Vingt-quatre heures plus tard, la proposition semble séduire, au point d’être partagée une bonne soixantaine de fois.