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Aménagements

Décembre 2017

C’est presque fini : dans trois mois, après trois années de chantier, la rénovation du parc Barbieux sera enfin bouclée. Mais avec l’enlèvement des barrières, la quasi-totalité du Beau Jardin est de nouveau accessible. 

Un article paru dans la Voix du Nord du samedi 23 décembre 2017.


« Ah c’est un beau cadeau que vous nous avez fait ! » Elle peut être heureuse cette dame, bâtons de marche en mains ! À quelques jours de Noël, les barrières qui entouraient le chantier de la troisième tranche de travaux du parc Barbieux ont été enlevées et les allées du parc lui sont désormais librement accessibles. Comme aux rares promeneurs qui dès jeudi profitaient d’un Beau Jardin (presque) totalement rénové.

Il reste très peu  de choses à faire,  des imperfections  à reprendre.  

« Nous nous étions engagés à rouvrir avant les vacances », indique Grégory Wanlin, l’adjoint au maire LREM chargé du cadre de vie. Retirées, ces barrières étaient de toute façon devenues un obstacle de plus en plus illusoire. « Les Roubaisiens avaient compris depuis quelque temps que les travaux s’achevaient, surtout le week-end avec l’aire de jeu », toute neuve, à côté du restaurant.

Achevés, ces travaux ? La présence de grosses pelleteuses dans le bassin laisse pourtant deviner le contraire. « Le curage aurait dû se terminer le 20 décembre. Mais avec trois semaines d’intempéries, ils ont passé plus de temps à pomper les bassins qu’à curer ! » Le remodelage du fond du bassin cesse pour les congés de fin d’année et reprendra le 8 janvier pour s’achever, normalement, deux semaines plus tard. Ce qui explique que des barrières soient encore présentes, autour de la base chantier de l’entreprise Lebleu, chargée de ces travaux.

Des finitions

Quand bien même ces travaux auraient été finis dans les temps, tout le chantier n’aurait de toute façon pas été complètement bouclé. « Il reste très peu de choses à faire, des imperfections à reprendre. » Néanmoins, l’enrobé des allées autour du lieu de curage n’a pas encore pu être posé, pour des raisons de température. Il le sera fin mars ou début avril.

Côté verdure, il reste aussi un peu de travail : des arbres n’ont pas pu être plantés, là encore à cause des précipitations. Le passage des pelleteuses aurait creusé des ornières dans la pelouse spongieuse et il faudra attendre encore un peu pour les mettre en terre.


Du gazon manque encore ici et là, surtout le long des allées, là où les barrières étaient installées. « Nous attendons le printemps pour couvrir les zones pelées et la base vie. » Surtout, autour du bassin, il faudra dérouler un rouleau de fibre de coco où seront installées des plantes adaptées à ce milieu humide. La touche finale à la renaissance de Barbieux. Le parc complètement restauré sera inauguré au printemps.


Octobre 2017

Trop c’est trop. Éric Decroocq n’en peut plus de voir le béton remplacer les arbres. En tant que président de l’Association nationale pour la sauvegarde de l’arbre en milieu urbain, il voit d’un très mauvais œil le projet immobilier de la rue d’Hem. 

Un article paru dans la Voix du Nord du mardi 24 octobre 2017


Une jolie fermette blanche, des arbres centenaires, un jardin de 10 000 m 2 … Dans quelques mois, il ne restera sans doute plus rien de ce beau tableau champêtre planté à la croisée de la rue d’Hem et de l’avenue de Flandre, au pied du carrefour du Fer à cheval. Les héritiers de la propriété s’apprêtent à céder le terrain au promoteur immobilier Marignan qui projette de raser la fermette pour bâtir un immeuble d’appartements de plusieurs étages. Au passage, une bonne partie des essences du jardin sera mise à terre.
Les promoteurs sont des Attila, avec l’argent ils écrasent tout. Contre cela, il faut une volonté politique. 
Cette implacable mécanique de destruction des arbres autour du parc de Barbieux, Éric Decroocq l’observe depuis 1984, année où il a emménagé rue du Boulevard. En trente-trois ans, il a vu disparaître les jardins familiaux ainsi que les belles maisons de maître et leurs jardins arborés qui longeaient le parc autrefois. Il a encore en tête « la destruction au bull des magnifiques érables pourpres » qui peuplaient ce qui est devenu la résidence Royal Parc.

Pas de volonté politique

C’est à double titre, à la fois en tant que Croisien et en tant que président de l’Association nationale pour la sauvegarde de l’arbre en milieu urbain, qu’Éric Decroocq a décidé de pousser un coup de gueule contre le programme immobilier de la rue d’Hem. Il dénonce l’appétit aveugle et insatiable des promoteurs qui « sacrifient la nature avec le soutien des élus », complices selon lui d’affairisme. « Les promoteurs sont des Attila, avec l’argent ils écrasent tout. Contre cela, il faut une volonté politique via le PLU (plan local d’urbanisme, NDLR). C’est à la ville de prendre ses responsabilités, les maires ont à leur disposition des outils pour classer des zones et préserver des espaces comme celui-là. Ces arbres ont été plantés il y a une centaine d’années, ils sont adultes, c’est maintenant qu’ils sont au top écologiquement. »

Si encore le projet de la rue d’Hem servait à lutter contre la pénurie de logements sociaux, Éric Decroocq modérerait ses propos « mais là ce sont des logements pour les riches qui défiscaliseront avec nos impôts ». Il ajoute, en se tournant une fois encore vers la mairie : « On peut densifier intelligemment, sur des friches industrielles ou en reconstruisant les vieux quartiers mais pas en massacrant les espaces verts. Est-ce que la préservation de la nature ne vaut pas autant que de construire une salle de boules ou de sport ? » À méditer.

Mai 2017

Pourquoi il n’y aura sans doute pas de bouquinistes à Barbieux ?

Faire venir des bouquinistes au parc de Barbieux. Il y a un an et demi, la suggestion d’une habitante impliquée dans le quartier avait reçu un excellent accueil des habitués du Beau Jardin et de la ville de Roubaix. Depuis, l’idée est un peu tombée aux oubliettes. Explications.
Publié dans la Voix du Nord le 7 juin 2017 par Charles-Olivier Bourgeot.

Qu’est-ce que cette idée de bouquinistes au parc de Barbieux ?

Proposer des bouquinistes avenue Le-Nôtre, le long du parc de Barbieux, c’est une proposition faite en février 2016 par Elyzabeth Hoisey, habitante du quartier sur la page Facebook du collectif Barbieux Infos. «  Je me disais qu’avoir des bouquinistes à cet endroit, un peu comme à Paris, le long des quais de Seine, ça permettait de donner l’envie de flâner en famille, de lire, de regarder de jolies gravures. Et puis aussi de redorer l’image de la ville  », expliquait-elle. Il s’agissait une fois par trimestre de faire venir des bouquinistes et mettre en place des animations autour de ces événements trimestriels. La proposition est très bien accueillie.

Pourquoi le projet a séduit ?

Parce que la proposition faite par Elyzabeth Hoizey est à l’époque très détaillée et s’inscrit bien dans le projet de réhabilitation du parc de Barbieux. «  C’est une proposition très intéressante car elle croise plusieurs axes : la diffusion du livre, la promotion de la ville, mais aussi celle du patrimoine. », s’enthousiasmait à l’époque Véronique Lenglet, conseillère déléguée au patrimoine. Des réunions sont organisées avec les services de la ville.

Pourquoi le projet n’aboutira pas de sitôt

D’abord parce qu’à l’issue de cette première réflexion, la ville est arrivée à la conclusion suivante : «  C’est un projet qui devra être soutenu par une association, soit une association créée spécifiquement, soit une association qui existe déjà  », rapportait l’adjoint en charge des espaces verts, Grégory Wanlin, lors de l’assemblée générale 2016 des Amis de Barbieux. Or, Elyzabeth Hoizey ne souhaitait pas créer une association spécifique. Et comme c’était à craindre, il n’y en a presque pas été question cette année. Parce que l’opération était trop lourde pour une association. «  C’est plutôt à la ville d’être au centre et de fédérer ensuite les associations  », estime Denise Bouchez, la présidente des Amis du parc de Barbieux contactée ce mercredi.
« C’est un projet qui devra être soutenu par une association, soit une association créée spécifiquement, soit une association qui existe déjà. »


Comme promis l’an dernier, son association s’est bien penchée sur la faisabilité du projet, mais elle s’est rapidement rendu compte qu’elle n’était pas en capacité de la porter, notamment dans la gestion des espaces dédiés à des bouquinistes professionnels. «  Les bouquinistes, c’était une façon de redonner du dynamisme à l’entrée de Roubaix  », regrette Elyzabeth Hoizey qui ne désespère pas de voir un jour des livres à Barbieux car la proposition suscite encore un réel intérêt  : «  On m’en parle à chaque fois. Et j’en rêve toujours !  »
Et si le projet est toujours au point mort, la ville n’a pas complétement tournée la page. «  À l’époque, tout le monde le voyait ce marché de bouquinistes. Après, la réalité est un peu plus complexe. On n’a pas trouvé le porteur pour le moment  », convient Véronique Lenglet.

Mai 2017


Article paru dans la Voix du Nord





Article paru dans la Voix du Nord
Le nouveau kiosque ne sera pas installé à temps, pour la fête de l'inauguration, du parc rénové, programmée au printemps 2018. Son financement pose problème.




Janvier 2017

Le Bô Jardin va souffrir des travaux du parc de Barbieux mais les voit d’un très bon œil.

Article paru dans la Voix du Nord

Le gérant du restaurant s’attend à perdre près de 30 % de son chiffre lors des travaux. Mais il pense que le jeu en vaut la chandelle.


Avec 120 couverts, un emplacement de rêve face au lac du parc de Barbieux, une luminosité optimale et une carte de qualité à un prix accessible, le Bô Jardin, avenue Le-Nôtre, s’est fait un nom sur la carte de la gastronomie roubaisienne. « Nous avons fait des travaux il y a deux ans. Nous avons 10 emplois à temps plein », détaille le Belge Jean-Michel Cailloux, gérant depuis 2004, pour qui « le seul souci est la sécurisation du parc le soir ».

Le restaurant va cependant se retrouver au cœur de la zone de chantier en 2017. « Cela va représenter une perte de 30 % du chiffre d’affaires car durant les beaux jours, nos clients viennent s’installer sur nos deux terrasses à proximité de l’aire de jeux pour enfants où nous proposons des glaces et des gaufres. »

Cette perte sera certainement à relativiser au vu de la qualité de la rénovation attendue : « Si c’est comme ce qui a été fait du côté déjà rénové du parc (vers la cité scolaire Baudelaire, NDLR), cela sera super ! En plus l’entourage du restaurant va en bénéficier c’est-à-dire nos deux terrasses et l’aire de jeux. L’accès au restaurant durant les travaux est prévu », rassure le gérant qui se félicite du dialogue avec la mairie, propriétaire des lieux.

Malgré « une image médiatique tronquée », Jean-Michel Cailloux croit d’ailleurs au potentiel de Roubaix : « Nous attirons le public de la villa Cavrois ou de la Piscine. Et la fermeture des Trois Suisses a été compensée par l’arrivée des salariés de la Banque Accor. ».

Décembre 2016

Parc de Barbieux : On va pouvoir attaquer la dernière tranche de travaux !

Publié dans La Voix du Nord le 9 décembre 2016 par Youenn Martin


En travaux depuis bientôt deux ans, le parc de Barbieux va connaître une nouvelle courte période de répit. La deuxième phase, sur la partie centrale, s’achève dans une semaine. Et en janvier, on attaque l’ultime chantier, vers le Fer-à-Cheval.

La partie centrale du parc de Barbieux va rouvrir la semaine prochaine au public, vendredi ou samedi. Grégory Wanlin, adjoint en charge des travaux, l’a annoncé jeudi soir lors du conseil municipal. Le « Beau Jardin » sera donc à nouveau entièrement accessible pour les vacances, avant le démarrage du troisième et dernier chantier, sur la partie la plus au sud, côté Fer-à-Cheval.

Jusqu’ici, les travaux de réhabilitation du parc plus que centenaire se déroulent selon les souhaits de la municipalité. La première partie, côté cité scolaire Baudelaire, a été réalisée l’an passé. La deuxième, prévue cette année, est donc sur le point de s’achever à la date prévue. La dernière, elle, doit s’étaler sur seize mois. Elle est un peu plus longue que les deux précédentes car elle s’étend sur un terrain un peu plus vaste et les contraintes techniques sont un peu plus importantes.

Le Fer-à-Cheval suivra

Mais si tout continue de se passer sans anicroche, en avril 2018, le parc de Barbieux aura retrouvé toute sa splendeur… pour mieux cohabiter avec un nouveau chantier ! C’est en effet durant l’été 2018 que la Métropole européenne de Lille doit réaménager le carrefour du Fer-à-Cheval, à la frontière entre Croix et Roubaix.


«  La réorganisation de ce carrefour a-t-elle été prise en compte dans le chantier du parc ?  » s’est inquiété l’élu d’opposition André Renard (divers gauche) lors du conseil. Grégory Wanlin l’a rassuré et affirmé que les travaux de voirie de la MEL n’auraient «  pas d’impact  » sur le Beau Jardin. Ce serait dommage de défaire ce qui vient d’être fait…

Novembre 2016


Le projet du kiosque du parc Barbieux prend de plus en plus forme

Article de Pierre-Antoine Cristante, paru dans Nord Eclair, édition de Roubaix, le mercredi 9 novembre 2016. Photo d'Hubert Van Maele.

La mairie y voit de plus en plus clair sur le projet du futur kiosque de la place des Marronniers du parc de Barbieux, grâce aux consultations publiques organisées cet été. Le kiosque existera bien, sera peut-être un peu moins 2.0 que prévu. Mais il correspondra aux attentes des usagers.

« Notre liste au père Noël est prête. Désormais, on attend de voir. » À deux mois des fêtes de fin d’année, Grégory Wanlin (UDI), adjoint au maire à l’aménagement de l’espace public, sait déjà ce qu’il veut : un kiosque flambant neuf. Le projet est dans les tuyaux depuis quelques mois et est déjà passé par le stade de la concertation avec les usagers, menée par Lille Design cet été.


Objectif : mieux cerner les attentes des utilisateurs autour de ce futur établissement. « On sait ce qu’ils veulent : un kiosque multi-usage à un endroit où l’on peut aller en permanence et se restaurer. » L’endroit serait participatif, et l’on pourrait créer, s’exprimer et partager. Comme au célèbre Speakers’ Corner d’Hyde Park à Londres. « Le kiosque a vocation à être un lieu d’expression multifacette, où l’on peut faire de la poterie, de l’écriture, ou encore partager des bouquins ou de la musique. C’était important que ce projet soit fait par des habitants de la métropole. »


« On n’est pas parti avec une idée fixe de ce qu’on voulait faire. La concertation était indispensable. »
En mai, le maire Guillaume Delbar (LR) assurait « vouloir quelque chose d’innovant, pas un kiosque à l’ancienne ». Dans un premier temps, le futur kiosque avait été présenté comme numérique, avant d’être repensé comme un «  endroit avec un support numérique  ». « On pourrait télécharger le plan du parc, avec les espèces d’arbres, reprend Grégory Wanlin. On pourrait aussi télécharger la fin d’un livre qu’on a emprunté sur place, pour le finir à la maison. » L’idée d’une borne SNCF afin de prendre ses billets avait été évoquée, mais ne verra finalement pas le jour. « Ça n’intéressait pas spécialement les utilisateurs. »

Le projet semble donc sur de bons rails, grâce notamment aux avis des usagers. « On n’est pas parti avec une idée fixe de ce qu’on voulait faire, commente l’élu. Ils nous ont permis de définir les axes de travail. La concertation était indispensable. » Des suggestions qui vont permettre d’établir prochainement un cahier des charges. Si sur le fond le projet avance bien, pour la forme, ce n’est pas pour tout de suite. Un concours d’architecture sera lancé pour le futur kiosque. « On sait qu’il faudra peut-être choisir entre certaines fonctionnalités. » Mais Grégory Wanlin devra être patient, le kiosque est un gros projet sur lequel le père Noël va devoir travailler au moins jusqu’à Noël 2017.

Avec quels financements ?

L’agence Lille Design a présenté à la ville de Roubaix une centaine de projets similaires à celui du kiosque du parc de Barbieux. Selon les cas, cela représente des coûts entre 300 000 et 1,5 million d’euros. Le futur outil roubaisien sera bâti en fonction de la somme qui lui sera allouée. « L’objectif, c’est de ne pas investir trop d’argent public », estime Grégory Wanlin. Pour cela, la mairie de Roubaix a demandé à Lille Design de travailler sur le financement du projet, en étudiant différentes possibilités. « Il existe aujourd’hui beaucoup de manières de financer un projet. Il y a du crowdfunding, ou financement participatif, ou encore l’appel aux entreprises. On doit se rencontrer bientôt pour en discuter. »




Pour rappel, le projet avait été transmis à Guillaume Delbar, dans sa qualité de vice-président de la MEL chargé du numérique et à Olivier Henno, vice-président en charge de la culture. Une décision qui permettrait au projet du kiosque d’être inclus dans les discussions du budget métropolitain 2017.

Juillet 2016



À Roubaix, le kiosque du parc Barbieux s’adaptera aux activités

Article publié dans Nord-Eclair par Marc Grosclaude le 19 juillet 2016

Il se pliera (ou plutôt se dépliera) en fonction des usages. On connaît désormais les grandes lignes du projet de kiosque pour le parc de Barbieux, avec comme principale caractéristique sa modularité. Les architectes devraient plancher sur le sujet à la rentrée.

Le futur kiosque de Barbieux est de moins en moins virtuel. Mi-juin, la ville avait convié tous ceux qui se sentent concernés par ce projet à une séance de concertation. Ça n’avait pas déplacé les foules, mais au moins un certain nombre de pistes ont pu être identifiées. Dans le rapport remis aux élus roubaisiens par Lille Design, «  il y a beaucoup de choses et comme souvent, tout et son contraire  », observe Grégory Wanlin (UDI), l’adjoint au maire en charge de l’aménagement de l’espace public.

Le souhait de base, c’était d’avoir un «  kiosque numérique  ». Manifestement, la concertation a conduit à l’infléchir, avec l’idée de permettre aux utilisateurs de se déconnecter un peu. «  C’est un espace multisupports, où le numérique est présent sans être un point focal  », résume l’élu. C’est-à-dire ? «  Les gens ne veulent pas un kiosque numérique mais un kiosque avec un support numérique  », où la technologie permet d’apprendre des choses sur le parc et la ville, où l’on télécharge un parcours sur Barbieux, où le passage avec son smartphone devant des arbres remarquables se fait pédagogique. Un numérique qui pourrait jeter une passerelle vers la lecture publique, l’un des gros enjeux du projet.

Fête de la Musique

Autre grand thème, la musique. Pour un kiosque cela se comprend. Mais les riverains redoutent d’avoir les oreilles vrillées par les décibels. Qu’il y ait une pratique libre et non encadrée, c’est non. «  Il n’y aura pas de la musique 7 jours sur 7 à toutes les heures de la journée, mais dans le cadre de la programmation culturelle de la ville. Ce serait dommage aussi de ne pas y faire la fête de la Musique.  » Le numérique, lui encore, permettrait aussi d’y écouter de jolies notes sans déranger les voisins.


Ce qui est certain, enfin, c’est que ce kiosque sera «  modulaire  ». En gros, une partie du bâtiment sera là même en dehors des animations qui pourraient s’y greffer. Juste à titre d’exemple, «  on pourra y lire un bouquin, boire un coup…  » Et c’est lorsque des manifestations spécifiques auront lieu qu’il pourra se plier à d’autres usages. Comme le sport ? Pourquoi pas, mais pas d’accrobranche ni de foot. Mais à l’occasion, il pourrait avoir une excroissance avec un panneau de basket ou des cages de foot lors d’animations avec des tirs au but.

L’avis des utilisateurs encore sollicité


Ce sera un peu leur cahier de vacances : cet été, Grégory Wanlin, adjoint au maire chargé de l’aménagement de l’espace public, et son collègue chargé de la culture, Frédéric Minard, vont se pencher en détail sur les conclusions rédigées par Lille Design, sur la base de la concertation. «  Nous allons faire les arbitrages entre nous, ce que l’on veut et ce que l’on ne veut pas  ». Et ce sera fait dans les prochaines semaines car le concours d’architecte doit être lancé à la rentrée. Une nouvelle concertation publique n’est pas exclue, pour trancher sur les différentes propositions que les architectes auront faites à la ville, mais aussi à la MEL. Car l’objectif est d’inclure cet investissement dans le budget métropolitain de 2017, pour des travaux qui devront s’achever en 2018, à la fin des travaux de réhabilitation du parc. Le budget pourrait être compris entre 400 000 et 1 million d’euros.

Juin 2016


Roubaix : le futur kiosque de Barbieux révèle des aspirations opposées.


Article paru dans la Voix du Nord, le 17 juin 2016



« J’ai envie de dormir tranquille ! Si n’importe qui débarque et branche sa guitare électrique… » À l’une des quatre tables installées dans la salle des mariages de la mairie, on proteste plus qu’on ne propose. Dans cet atelier destiné à réfléchir sur la thématique « un kiosque pour se mettre au calme », les avis sont tranchés. Le futur kiosque de Barbieux, ça ne doit pas déranger le voisinage : du silence, le bruit des oiseaux, au pire de la musique classique.



À quelques mètres de là, dans un autre atelier où l’on imagine comment ce futur équipement pourrait permettre de se divertir, on verrait bien des concerts, un cinéma de plein air… Bref, l’exact opposé. Il va falloir bien du courage aux équipes de Lille Design, mandatées par la ville de Roubaix et par la MEL, pour rédiger d’ici le 1er juillet un cahier des charges qui satisfasse tout le monde.

Du numérique mais pas seulement

Le 22 mai, lors de l’inauguration pluvieuse des premiers travaux de rénovation du parc, une première salve de concertation avait permis de recueillir une cinquantaine d’avis. Et déjà avaient émergé des aspirations contradictoires. La ville veut un kiosque « culturel » et surtout « numérique » ? « Mais il y a des personnes qui disent qu’elles veulent aller au parc pour déconnecter, que ce soit une zone non-wifi. Quand d’autres veulent des services numériques à valeur ajoutée », constate une designeuse de l’équipe.

Heureusement, il y a des sujets qui suscitent moins de réactions opposées. Comme l’envie de voir l’eau plus présente « avec des vélos-arrosoirs comme au parc Mosaïc », des ateliers artistiques, la présence de food trucks (même si majoritairement, les personnes ne veulent rien de commercial), des activités sportives, de la sécurité, des toilettes gratuites… Un peu plus réaliste que la clinique pour animaux espérée par un enfant sondé fin mai… « Globalement, les participants étaient ravis de cet exercice de concertation », assure Marie Werner, la chargée de mission de Lille Design, qui doit faire un bilan la semaine prochaine avant de rendre sa copie.




Le projet en bref


C’est place des Marronniers que la ville et la MEL espèrent voir le kiosque « culturel et numérique » sortir de terre, là où son prédécesseur était bâti – difficile de trouver une personne qui sache précisément quand il a été démoli. Au terme du processus de concertation, le cahier des charges doit être remis le 1er juillet aux élus afin que le projet puisse être inclus dans les discussions sur le budget métropolitain de 2017. Après le concours d’architecte, cela ouvrirait une période de travaux à cheval sur 2017-2018 afin de prévoir une inauguration concomitante à la fin du chantier de la troisième tranche de réhabilitation de Barbieux. Un kiosque ordinaire (tout ce que ne veut pas la ville), c’est 400 000 euros. Dans l’estimation qu’il a faite pour la MEL, l’adjoint en charge des espaces verts, Grégory Wanlin, table sur 1 million. On devrait se situer à peu près au milieu.

Mai 2016


Roubaix : la consultation sur le futur kiosque de Barbieux est lancée


Publié le 22 mai 2016 dans Nord Eclair par Marc Grosclaude.



On croyait que l’idée avait été enterrée par les pelleteuses qui réhabilitent le parc de Barbieux. Mais non, il y aura bien un kiosque à Barbieux. « On veut quelque chose d’innovant, pas un kiosque à l’ancienne », insiste le maire (LR) Guillaume Delbar, qui inaugurait la première tranche de travaux ce dimanche matin.



Où ?

Un kiosque à Barbieux ? Il y en avait un place des Marronniers. C’est là que la municipalité compte voir le nouveau sortir de terre.

Que veut la municipalité ?

«  La gloriette façon 19e siècle, le kiosque à musique comme il y a 200 ans, personne n’attend cela  », assure Grégory Wanlin, adjoint au maire en charge des équipements publics. «  On veut repenser la fonction de l’objet, que ce soit un lieu de partage de pratiques culturelles. À quoi doit-il ressembler ? On pourrait y télécharger de la musique, emprunter des bouquins, venir avec ses instruments et y brancher ses amplis…  »

Que veulent les usagers ?

«  On va d’abord consulter les écoles, les Amis du parc de Barbieux, le conseil jeunes, le Pôle Deschepper, tous les utilisateurs potentiels du parc…  » Ce dimanche, malgré la pluie, quelques personnes dont des enfants ont fait part de leurs envies. Outre les préférences sur l’accès au numérique, aux jeux, à l’interprétation de la nature, ils évoquent un lieu où l’on pourrait «  écouter des savants  », où il y aurait des animaux (certains veulent des pandas), des jeux, «  une grotte, un mur d’escalade  » mais aussi «  des tables avec des feuilles pour dessiner  », ou encore «  des tablettes, des jeux, de la musique et des boissons  » et même «  un château  »… C’est vaste !

Quand ?

«  On a demandé à Lille Design de travailler vite  », insiste Grégory Wanlin. Les premières consultations sont déjà lancées. Deux réunions publiques sont envisagées, les 30 mai et 15 juin à 17 h 30 (le lieu n’est pas encore défini).



Cela pourrait être à la mairie centrale «  car il est important de ne pas mobiliser que le périmètre du parc  », insiste l’organisme chargé de rédiger un cahier des charges et d’estimer un budget pour la fin juin.
Tout doit être transmis à Guillaume Delbar (en tant que vice-président de la MEL chargé du numérique, preuve de l’orientation donnée à ce futur espace) et Olivier Henno (en charge de la culture) avant juillet. Et ce, afin que ce projet puisse être inclus dans les discussions sur le budget métropolitain de 2017. Après le concours d’architecte, cela ouvrirait une période de travaux à cheval sur 2017-2018 afin de prévoir une inauguration concomitante à la fin du chantier de la troisième tranche de réhabilitation de Barbieux.

Combien ?

Un kiosque ordinaire (tout ce que ne veut pas la ville), c’est 400 000 euros. Dans l’estimation qu’il a faite pour la MEL, Grégory Wanlin table sur 1 million. On devrait se situer à peu près au milieu…



Un jet d’eau qui fait concurrence à la pluie, des gamins qui passent derrière la cascade, c’est le cadre normal du parc de Barbieux et ce dimanche, lors de l’inauguration, les flots coulaient dans les gués de pierre. Pourtant, le 18 avril, le système hydraulique du parc a été vandalisé, détruit à coup de masse. Des dizaines de milliers d’euros de travaux.

Alors, déjà réparées les installations ? 

Toujours pas. «  On a dû passer en manuel  », indique Grégory Wanlin, l’adjoint au maire en charge du sujet. En clair, ouvrir à la main le robinet. Il n’y a pas encore de date pour la remise en service du dispositif automatique. C’est l’histoire de « quelques semaines ».

Néanmoins, d’ici que les travaux de remise en état soient terminés, l’eau continuera à couler, du moins de temps en temps. Et c’est vital pour le parc. Car avec la chaleur, l’eau stagnante a tendance à conduire à une eutrophisation et une prolifération d’algues. Il sera donc nécessaire de refaire circuler l’eau avec les moyens du bord pour que les bassins ne se transforment pas en un marécage nauséabond.

Avril 2016


Roubaix : Y aura-t-il une association pour porter le projet de bouquinistes à Barbieux ?

Publié dans La Voix du Nord le 6 avril 2016 par Charles-Olivier Bourgeot.


Séduite par l’idée de faire venir des bouquinistes au parc de Barbieux, la ville ne portera pas le projet. La suggestion d’Elyzabeth Hoizey a été présentée en assemblée générale des Amis du parc de Barbieux. L’association s’engage pour le moment à participer à la réflexion. Reste donc à trouver un porteur de projet.


Faire venir des bouquinistes au parc de Barbieux. La suggestion d’une habitante du quartier et membre du collectif Infos Barbieux, Elyzabeth Hoizey, a séduit la ville de Roubaix. La mairie ne portera pourtant pas le projet.

Grégory Wanlin, adjoint au maire en charge des espaces verts, l’a très clairement annoncé en assemblée générale des Amis du parc de Barbieux ce samedi. « C’est plutôt une bonne idée et on regarde ce projet avec beaucoup de bienveillance », a expliqué l’élu en assurant que la ville pourrait en revanche apporter le soutien logistique nécessaire. « Très clairement, c’est un projet qui devra être soutenu par une association, soit une association créée spécifiquement, soit une association qui existe déjà », a-t-il poursuivi.

Pour les Amis du parc, une réflexion plus qu’un engagement.

La question est donc aujourd’hui de savoir laquelle. Les Amis du Parc de Barbieux ? Aucun engagement n’a été pris en ce sens par l’association ce samedi. La présidente, Denise Bouchez, qui a rencontré Elyzabeth Hoizey, a proposé d’associer des membres de l’association à l’étude. « On est encore dans la réflexion. Il faut voir comment ça pourrait se faire », tempère la présidente qui ne veut pas sauter les étapes. Elle a lu la suggestion d’Elyzabeth Hoizey que nous avions relayée début février et qui a reçu un bon accueil ce samedi. Il s’agirait de faire venir une fois par trimestre des bouquinistes avenue Le-Nôtre, à l’image de ce qui se fait à Paris sur les quais de Seine, de créer une manifestation avec des professionnels qui vendent des livres d’occasion, des gravures de qualité ou des cartes postales anciennes et d’aménager un salon de lecture à ciel ouvert. La suggestion a vite séduit les habitués du parc et la ville. Neuf bouquinistes ont même déjà montré leur intérêt pour le projet.

« À mon sens, il aurait pu être porté entièrement par la ville »

Elyzabeth Hoizey ne se voit pourtant pas créer une association, en tout cas pas seule. « C’est une opération assez lourde, très lourde même, rappelle-t-elle. Il faudra un engagement très fort de la ville au niveau de la participation et de la réflexion. À mon sens, il aurait pu être porté entièrement par la ville. » C’est seulement après la rencontre avec les services municipaux début mars qu’elle a compris qu’il ne serait pas question que celle-ci porte le projet. C’est aussi là que l’idée d’y associer les Amis du parc de Barbieux a été évoquée pour la première fois. Sauf que Elyzabeth Hoizey ne veut en aucun cas imposer sa réflexion à une association dont elle loue par ailleurs la vitalité et à laquelle elle compte adhérer.

Une œuvre d’art dans le parc ?

Créer une œuvre d’art spécifique. Le sujet a été abordé lors de l’assemblée générale des Amis du parc de Barbieux. L’association envisage de commander une œuvre d’art dans l’enceinte du beau jardin et veut d’abord donner un sens à ce projet. Cela pourrait être une façon d’inscrire le parc dans le XXIe siècle. Mais là encore, il ne s’agit que d’une idée à laquelle les membres semblent en tout cas adhérer. Aucun emplacement n’a été décidé, encore moins l’identité de l’artiste qui pourrait intervenir. La réflexion en est donc à l’état embryonnaire.

Le même type de projet avait été mené par le comité de quartier de l’Hommelet. Il a abouti par l’installation en 2013 du Discobolos de Wim Delvoye. L’œuvre d’art se situe à l’entrée du quartier, avenue des Nations-Unies.

Mars 2016

La place des marronniers n'aura bientôt plus de marronniers







Février 2016

Des bouquinistes au Parc Barbieux ?





Décembre 2015

Roubaix : la partie nord du parc de Barbieux rouvre au public ce soir

Publié le 16 décembre 2015 dans La Voix du Nord par Perrine Diéval. Photos de Hubert Van Maele et Jacques Desbarbieux.

Dès ce soir, les barrières qui protégeaient jusqu’ici le chantier de rénovation du parc de Barbieux vont être retirées. Le temps des vacances, les promeneurs pourront reprendre possession des lieux et redécouvrir un parc qui a commencé sa magnifique mue, avant le démarrage de la deuxième phase de travaux, le 15 janvier.





Disons-le d’emblée, les amoureux du « Beau Jardin » vont se régaler en redécouvrant le parc de Barbieux. Il y a d’abord ce qui va sauter aux yeux des promeneurs : les allées, en sable de marquise enrobé. « Nous avons repris le plan originel de l’architecte paysagiste Barillet-Deschamps, explique Patrick Stevens, du service espaces verts de la Ville. Nous avons retravaillé les courbes et les contre-courbes. À l’origine, c’était du sable. Les Bâtiments de France souhaitaient qu’on reprenne ce matériau, mais cela n’a pas été possible. Le compromis, ça a été ce sable de marquise enrobé. On y a ajouté de l’oxyde de titane pour que ce soit moins éblouissant. »

L’avenue de Jussieu – auparavant un cul-de-sac – a été prolongée pour cheminer jusqu’au belvédère. Des pavés d’origine ont été replacés sur les extrémités des allées. Au fil de la promenade, les yeux se posent sur la statue Bossut, rénovée par les compagnons du devoir, qui a retrouvé elle aussi sa couleur d’origine.



Une cinquantaine de bancs, conçus spécialement pour le parc, permettent de s’arrêter pour contempler les lieux. Par exemple devant la grotte, dont certaines pierres ont été consolidées par des tiges de carbone. Là, les habitués verront, et surtout entendront, le changement : l’eau chemine de nouveau dans la grotte, achevant le dépaysement.



Des V’Lille livrés jeudi

Un peu plus loin, le passage à gué est un peu trop immergé… « On doit encore trouver le bon réglage », note Patrick Stevens, qui pointe un pan entier des travaux qui ne se voit pas et qui concerne le système hydraulique. « Les bassins ont été curés, cela représente 3 000 m3 de boues ! On en a réutilisé une bonne partie pour combler et solidifier les berges, mais aussi pour étanchéifier le fond de l’étang. » Sur son contour, des palplanches métalliques ont été enterrées de plus de quatre mètres, avant d’être rhabillées de bois. L’abri des canards, déjà revenus, a été totalement refait, comme le « parapluie » qui surplombe cette partie du parc.





Grâce à ce chantier, le parc de Barbieux retrouve son charme originel. Mais sous le gazon, le système hydraulique n’a plus rien à voir avec la Belle époque. « Le circuit est fermé et autonome , souligne Patrick Stevens. Toute l’eau des allées est récupérée, puis filtrée, avant de retourner dans les bassins. » Idem pour les places de stationnement engazonnées du parking de la Laiterie, qui jouxtent une autre nouveauté : la station V’Lille Parc Barbieux. Celle-ci sera équipée de vélos ce jeudi. 





Toutefois, et c’est immuable, il est fortement recommandé de stationner avenue Le Nôtre. L’occasion de redécouvrir la statue de Jeanne d’Arc qui a récupéré le bout de nez qui lui manquait.








L’enveloppe budgétaire ne sera pas respectée

8,5 millions d’euros, c’était le coût annoncé de la rénovation du parc de Barbieux. Si la commune va payer une grosse partie de la facture, des aides extérieures ont permis à la Ville de lancer le chantier : Lille métropole s’est ainsi engagée à hauteur de 950 000 €, le FEDER (fonds européen) à hauteur d’1,8 million d’euros et la Région et le Département devraient apporter respectivement 250 000 et 400 000 €.

Mais un an après le démarrage des travaux, sur la première phase, l’enveloppe s’est déjà alourdie de plus de 330 000 euros (hors taxes). Un premier surcoût, de 106 000 euros a été enregistré pour l’aire de jeux qui sera créée d’ici le printemps à l’emplacement de l’ancienne pataugeoire. « Nous avons dû modifier sa disposition, puisque les Bâtiments ont voulu que l’aire soit dans le périmètre de l’ancienne pataugeoire », explique Grégory Wanlin, adjoint en charge des espaces verts.

Curage et hydraulique

L’ardoise s’alourdit encore avec un second surcoût de 230 000 euros lié aux travaux sur le système hydraulique et le curage des bassins. « On a dû évacuer 900 m3 de boues supplémentaires par rapport aux estimations réalisées il y a plusieurs années, note l’adjoint. D’autre part, précise-t-il, les travaux initiaux prévoyaient une vanne manuelle pour gérer le système hydraulique du parc, totalement autonome. Les Eaux du Nord nous ont demandé de modifier la chambre à vanne en ajoutant un clapet anti-retour, on en a profité pour mettre une vanne électronique. Cela devrait générer des économies en eau. »

Grégory Wanlin se montre confiant, malgré tout, pour tenir l’enveloppe budgétaire de départ. « On va tenter de refaire notre retard sur les deux phases restantes, nous avons des pistes pour y arriver. La phase 1 a toujours été vue comme un moyen d’apprendre, nous n’excluons pas d’aller plus vite sur les deux dernières phases. » La délibération soumise au vote des élus ce jeudi soir prévoit pourtant bien un nouveau budget global de 8,8 millions d’euros.

La suite du chantier

2e phase

Elle débutera le 15 janvier et aura pour objet la rénovation de la partie centrale du parc. Elle devrait aussi durer un an.

3e phase


L’ultime phase de rénovation, qui s’étalera sur un an, concernera la partie sud du parc, jusqu’au Fer-à-Cheval.

Avril 2015

Article paru dans Nord Eclair






Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme… La semaine prochaine, un procédé tout particulier va être testé au parc de Barbieux. Les boues extraites du bassin des Six jours vont être mélangées avec de la chaux dans un gros silo : une centrale à chaux vive. Cette matière partiellement recyclée servira ensuite à étanchéifier le bassin. La méthode est «  expérimentale et s’appuie sur l’aide de l’école des Mines de Douai  ». Le surplus de matière permettra un comblement partiel du fossé inutile et impraticable le long du parc, dans l’avenue Le-Nôtre.
C’est une des étapes du grand chantier destiné à réparer les outrages du temps sur le Beau jardin. «  On veut rendre le parc plus confortable, plus agréable. Et on veut lui redonner les perspectives, le style qu’il avait à sa création  », rappelle Grégory Wanlin, adjoint aux espaces verts (UDI). Un parc «  plus aéré  », qui retrouve l’esprit de ses origines est donc en gestation, ou plutôt en germination…

C’est la zone nord qui a droit à la première année de chantier : les allées vont être refaites et les cours d’eaux renaturalisés, grâce à l’installation d’abris pour insectes et petits animaux au bord de l’eau, pour consolider des berges bétonnées et endommagées. Le système hydraulique doit être aussi complètement rénové. Grâce aux travaux d’étanchéité, 80 % de la facture d’eau du parc devrait être économisée. « Nos efforts témoignent de l’attention que nous portons à la biodiversité et à la protection de l’environnement. Cette attention était une condition exigée de toute façon par nos partenaires financeurs », confesse l’adjoint.


On attend aussi une plaine de jeux le long de l’avenue de Jussieu, un «  champignon  » au bord du point d’eau et une cabane flottante pour les canards.


Ces deux clichés ont été pris le jeudi 2 avril 2015. Le lac a été asséché et la réfection des berges est en cours dans la partie est du parc Barbieux.


Mars 2015


Roubaix : Rue de Barbieux, les arbres font de la résistance

Article paru dans Nord-Eclair sous la plume de Marc Grosclaude, le 13 mars 2015

Dans quelques jours, un nouvel immeuble va sortir de terre à Roubaix, rue de Barbieux. Bâti par Loger Habitat, à côté d’un superbe hôtel particulier, sa construction s’est heurtée à la préservation du patrimoine arboré, à deux pas du parc de Barbieux.

Le chantier devait débuter au deuxième trimestre 2013. Il a juste un peu moins de deux ans de retard… «  Il faut se souvenir de l’époque à laquelle nous avons lancé ce programme. Ce n’était pas la meilleure période  », ironise Jean-Michel Sede, le directeur de Loger Habitat. La crise de l’immobilier est passée par là. «  Mais là, on bénéficie de la loi Pinel, qui aide à la commercialisation vis-à-vis des investisseurs.  » Et quand d’autres programmes immobiliers peinent à trouver des acheteurs, le projet Plein Parc s’en sort plutôt pas mal. Sur les quelque 47 logements à vendre dans les immeubles neufs, il n’y en a plus que 15 qui cherchent encore un acquéreur. Plus de la moitié vendue, le chantier peut donc débuter. Ceux qui ont déjà mis la main au portefeuille, surtout s’ils achètent pour habiter, doivent donc être rassurés de voir les travaux enfin s’accélérer. Mais il y en a d’autres qui font grise mine, à l’image de Michel Baudry. Il a vu avec appréhension se dessiner ce projet immobilier, avec surtout son cortège d’arbres abattus. Un crève-cœur pour cet habitant, navré de voir son horizon se faire tronçonner. «  Il faut cinquante ans pour faire un arbre. Et là, certains commencent à être abattus. On n’attend plus que les bulldozers…  » Ce sera pour le mois prochain.



Le promoteur promet de replanter la quarantaine d'arbres abattus

Les arbres face au béton

Les arbres, c’est un sujet sensible dans le cadre de cette construction. Car Loger Habitat, associé à SIA (qui sera le bailleur social du tiers des logements), a été contraint de mettre au sol des arbres situés sur cette parcelle. Jean-Michel Sede parle pudiquement d’élagage. «  Le principe, c’était de préserver quasiment tous les arbres situés en périphérie, détaille Jean-Michel Sede. Nous avons fait une étude pour déterminer l’état de chaque spécimen et savoir ceux qui étaient en bon état, ceux qui étaient à surveiller ou ceux qu’il fallait abattre. Et nous avons refait juste avant cet élagage un diagnostic supplémentaire avec l’Office national des forêts. Il y avait une rangée de peupliers qui était en train de tomber avant même que nous soyons propriétaires.  » Au total, une quarantaine d’arbres a été mise à terre. Le promoteur prévoit d’en replanter autant, avant la livraison de l’immeuble, prévue fin 2016.

Dans l’ex-Kommandantur

C’est probablement l’un des plus beaux hôtels particuliers des environs de Barbieux et donc de Roubaix.
Le « château Roussel », expression immobilière de la réussite des grandes familles du textile, était, dit-on, l’ancienne Kommandantur de Roubaix. Au point qu’un blockhaus était enterré sous une butte de terre, dans son parc : un terrain de 7 000 m2 bien tentant pour un promoteur immobilier, car on ne trouve plus guère de telles surfaces dans ce secteur.
Le beau bâtiment, bien visible depuis la rue de Barbieux, ne sera évidemment pas démoli, mais il sera rénové et regroupera douze logements.
C’est sur le reste de la parcelle que le promoteur va bâtir ses trois immeubles, agencés en L (le projet, bien qu’ayant mis du temps à passer de l’idée au chantier, n’a pas bougé par rapport aux plans originaux). Ils abriteront 47 logements ouverts à la vente et 24 logements sociaux (qui seront gérés par SIA Habitat).


Décembre 2014



Octobre 2014


La réhabilitation du Parc Barbieux




Le projet

Que l’on soit roubaisien de souche, de cœur, d’adoption ou seulement de passage, une chose est sûre, on aime le Parc Barbieux !

Véritable « joyau de nature » au cœur de la ville, Barbieux est une œuvre d’art paysagère dans laquelle l’homme et la nature se rencontrent. De sa création au 19ème siècle, il a gardé tout ce qui fait son charme si particulier mais le poids des années ne l’a malheureusement pas épargné (ornières, eaux stagnantes dans les bassins, allées et berges dégradées, etc.). Il était donc temps de redonner au parc Barbieux une nouvelle jeunesse. Ce travail de réhabilitation va se dérouler jusqu’en 2016 !

L’idée principale de cette réhabilitation est de rendre au Parc sa beauté originelle tout en renforçant son caractère naturel et écologique.

L’objectif final est d’offrir aux amoureux de Barbieux un parc fidèle à ses plus belles années et aux amoureux de la nature, un endroit préservé où la faune et la flore s’épanouissent librement et en harmonie.

Les travaux

Le vaste projet de réhabilitation du parc Barbieux est destiné à lui redonner ses lettres de noblesse dans un cadre où la nature sera préservée. Pour ce faire, les travaux se découperont en 4 grandes parties: les plans d’eau, les allées, les végétaux et la voirie.

Les plans d’eau

Nature des travaux :

Stabilité des berges
Etanchéité du fond
Restauration du circuit hydraulique entre les bassins

Objectifs des travaux :

Améliorer la qualité de l’eau
Réduire sensiblement la consommation d’eau (réduction des 2/3)
Créer un lien entre les éco-systèmes terrestres et aquatiques en végétalisant les berges

Les allées et les placettes

Rénovation complète des allées pour retrouver un confort maximal de promenade. En plus de son aspect pratique, le revêtement des allées aura un aspect visuel en complète harmonie avec le parc.

Renouvellement du mobilier urbain : bancs, corbeilles, signalétique, ponts, etc… Les éléments qui font le charme de Barbieux (ex : les ponts) seront restaurés à l’identique. Les autres seront en bois et de style contemporain en parfaite adéquation avec le parc. Les bancs seront de différentes tailles pour s’adapter à tous : 5 places pour les grandes familles ou 2 places pour les amoureux !

Création de panneaux expliquant les nouvelles zones naturelles et proposant un circuit de découverte des arbres remarquables présents dans le parc.
Rajeunissement des placettes et de leurs plantations d’arbres.

Les végétaux

L’idée générale est de retrouver l’aspect du parc tel qu’il a été conçu au 19ème siècle. A partir des plans d’origine, les jardiniers du parc recréeront les perspectives et les parterres dans l’esprit de l’époque.

La voirie

Lorsque le parc a été conçu au 19ème siècle, la voiture n’existait pas. C’est l’évolution de la société qui a fait entrer la voiture dans le parc alors que ce n’est pas sa place originelle. L’objectif des travaux est donc de réduire la présence des voitures dans le parc pour offrir un espace plus sécurisé mais aussi plus tranquille.

Le calendrier des travaux




Les travaux auront lieu en 3 grandes phases et débuteront par la partie la plus au nord (côté Lycée Baudelaire). A chaque fois, la partie concernée sera complètement inaccessible au public durant toute la durée des travaux.

Phase 1 : du printemps 2014 jusqu’au début de l’hiver 2014

Réfection de la grotte
Réfection de la place du belvédère
Aménagement de la place de Jussieu
Jonction entre Jussieu et belvédère
Aménagement du parking de la laiterie
Requalibrage de l’Avenue du Peuple Belge
Mise en place du premier circuit hydraulique
Réfection des berges
Création d’une nouvelle aire de jeux

Phase 2 : du printemps 2015 jusqu’au début de l’hiver 2015

Réfection de la cascade
Aménagement de la place des Marronniers
Aménagement du Clos des 1000 Colonnes
Réfection de la passerelle
Mise en place partielle du 2ème circuit hydraulique
Réfection des berges

Phase 3 : du printemps 2016  jusqu’au début de l’hiver 2016

Aménagement de la place de l’exutoire
Mise en place partielle du 2ème circuit hydraulique
Travaux de curage importants
Réfection des berges

Avril 2014











































Roubaix : annoncés pour cet été, les travaux du parc de Barbieux sont repoussés


PUBLIÉ Dans nord-Eclair LE 




Quelque chose a changé depuis la présentation du projet devant les adhérents en juillet 2013. L’équipe municipale du socialiste Pierre Dubois a été remplacée par celle de l’UMP Guillaume Delbar. Samedi matin, c’est Grégory Wanlin adjoint aux espaces verts et au développement durable qui a répondu aux questions des défenseurs du parc.
Alors, le début des travaux c’est pour quand ? Pas cet été comme cela avait été annoncé en décembre dernier, avec le détail du chantier et son phasage. La raison est financière. Actuellement, pas un euro d’investissements n’est prévu pour cette réhabilitation. La précédente municipalité n’avait pas inscrit ces travaux dans son budget primitif 2014. À l’époque, les élus d’opposition UMP et le militant UDI Grégory Wanlin s’en étaient étonnés. L’adjoint aux finances avait alors expliqué que les montants seraient inscrits au budget supplémentaire, au printemps 2014… Il s’agissait, disait-il, de laisser des marges de manœuvre à la future majorité…

Zéro euro réuni, un projet à dix millions

Quid des 800 000 € promis par LMCU interroge aussi un adhérent ? «  J’ai la lettre dans les mains. Il s’agit simplement d’une demande de Pierre Dubois à Martine Aubry dans laquelle il estime que LMCU peut prêter 800 000 €  », répond Grégory Wanlin. Une suggestion à laquelle l’ancienne présidente de la communauté urbaine de Lille n’aurait jamais répondu, selon lui. Zéro euro réuni pour un projet chiffré à dix millions d’euros toutes taxes comprises.
«  Les appels d’offres sont en cours d’analyses. Ils passeront en commission fin mai  », détaille Grégory Wanlin. Puis, viendront les dossiers pour obtenir des subventions locales, régionales et même européennes. Au sujet de la participation de LMCU, Grégory Wanlin évoque une rencontre récente entre le maire Guillaume Delbar et Damien Castelain, nouveau président de la métropole. «  Rien n’est fait, mais au moins les discussions sont entamées  », lâche-t-il.

Un appel d’offres contraignant

Le nouvel adjoint rappelle également un point important de ce dossier : «  La manière dont a été rédigé l’appel d’offres nous engage à faire tout ou rien.  » Autrement dit, «  le premier coup de pioche qui sera donné dans le parc coûte dix millions d’euros. Tous les autres sont gratuits. » Si tous les fonds ne sont pas réunis, il faudra donc revoir le projet.
Pourtant, sur le fond, pas de changement notable avec la nouvelle majorité. «  Le projet tel qu’il a déjà été présenté nous convient.  » Ce qui signifie que le mobilier du parc sera changé. Les berges consolidées. Et les allées refaites, entre autres. Quelques réflexions supplémentaires seront menées sur la présence de toilettes publiques et l’amélioration des accès et de la sécurité du parc. La seule question désormais, comme pour l’extension du musée, c’est : quand ?




Juillet 2013


Moins de véhicules sur le parking de la Laiterie.

Deux scénarios sont à l’étude. Le premier supprime totalement le parking, le second l’aménage en une aire de stationnement paysagère qui accueillera moitié moins de véhicules. L’atelier de concertation prévu ce samedi aura notamment pour mission de trancher sur ce point. Large de huit mètres, l’avenue du peuple belge sera réduite à six mètres, et des ralentisseurs seront installés. Les allées piétonnes et les placettes auront droit à un nouveau revêtement.

Des bancs tout neufs.

L’idée est de remplacer le mobilier dégradé par des bancs esprit XIXe, sans recréer artificiellement un style passé de mode. 260 bancs seront installés. Les passerelles et la statuaire seront restaurées, et le « parapluie », qui a brûlé dans un incendie, sera reconstruit avec un toit en ardoise.

Une aire de jeux placette de Jussieu ?

Lundi soir, les agents de la ville ont suggéré d’installer une aire de jeux et un espace pique-nique à la place de l’ancienne pataugeoire. « Mais tout est imaginable, a souligné Thomas Schwager-Guillemenet, du service Espaces publics. On en reparlera en concertation. » L’implantation d’un nouveau terrain de jeux permettrait de réduire la fréquentation sur l’aire existante, derrière le restaurant.

Des berges plus solides.

L’érosion des berges pose des problèmes de sécurité. Pour y remédier, des méthodes douces seront privilégiées : plantes stabilisantes et reprofilage des berges. À certains endroits, il sera nécessaire d’appliquer une feuille d’acier en profondeur.

Le kiosque chiffré, mais pas inclus.

La ville évalue à 400 000 € la reconstruction du kiosque à musique, symbole de la Belle Époque. Pour ne pas charger la barque budgétaire déjà lourde de 8 millions d’euros, ce chantier n’est pas inclus dans les travaux. « Pourquoi ne pas lancer un financement participatif via Internet ? a suggéré Myriam Cau lors de la réunion. Ou lancer une souscription publique comme pour l’acquisition de la Petite châtelaine par la Piscine ? » Des pistes dont Pierre Dubois a assuré prendre bonne note.

Wifi ou pas wifi ?

Dans l’assemblée, deux conceptions s’affrontent. D’aucuns estiment qu’on ne vient pas au parc pour rester le nez collé sur sa tablette, d’autant que « l’émission des ondes nuit à la santé ». Pour les autres, l’accès Internet est un service parmi d’autres offerts par un parc moderne. Mais la mairie a tranché : il n’y aura le wifi au Beau jardin.

Qui paye ?

En complément de l’autofinancement, la mairie fait appel, à hauteur de 30 à 40 %, aux conseils général et régional, à la communauté urbaine, à l’agence de l’eau, et au fonds européen de développement régional. Et à défaut d’aides extérieures ? « Dans tous les cas, les travaux se feront dans leur totalité », promet, une nouvelle fois, Pierre Dubois. Quoi qu’il en coûte à la Ville... et donc aux Roubaisiens.

Par où on commence ?

La première phase des travaux s’attaquera à la grotte, aux berges, à la place de Jussieu et à celle du belvédère. Le premier circuit hydraulique sera aussi installé. Au printemps 2015, ce sera au tour de la cascade et de la passerelle.
Pour les ateliers de concertation, rendez-vous le 6 juillet à 8 h 30 à la station de tram Parc Barbieux. 
Infos 03 20 66 45 87.



Cette Croisienne est assise sur un banc, le regard vers le sol. Elle vient chaque jour au parc Barbieux de Roubaix « faute de mieux… » Mais les travaux, elle n’est même pas au courant. « Ils vont faire quoi avec tout cet argent ? Ils ont déjà refait les allées, non ? » Même son de cloche un peu partout. « Je ne suis pas d’ici. C’est bien là, non ? ». Deux vieux amoureux sur un banc public sourient en regardant les enfants jouer. « Huit millions de travaux ? Mais pour quoi faire ! C’est énorme ! Remarquez, s’ils changeaient déjà ces vieux bancs et s’il y en avait un peu plus… » Les berges qui s’affaissent, le kiosque, le parapluie, la grotte, cela ne leur dit rien. Ils viennent ici prendre un bol d’air, faire courir les enfants, boire un verre en terrasse, se faire bronzer derrière les buissons, jouer au foot sur les pelouses, et même faire des barbecues le dimanche selon le patron du restaurant ! « Ici, le dimanche, c’est le zoo… » soupire-t-il. Il a repris l’établissement il y a neuf ans, et il se sent comme le Saint-Bernard du parc. « Les gens me demandent d’utiliser les toilettes, de leur donner des pansements pour les enfants qui se cassent la figure, de leur remplir leur bouteille d’eau… C’est un défilé tout le week-end ! Il n’y a pas un point d’eau dans le parc, il n’y a pas de défibrillateur, pas de poste de secours, alors ici, on fait tout ! Mais souvent je refuse : l’eau, je la paye et il y a des toilettes publiques, mais ça coûte 10 centimes… » Les travaux, il en a entendu vaguement parler… « La mairie m’a appelé pour me louer la salle… Mais je n’ai pas été invité à la réunion ! » Chez une autre figure du parc, même discours. Le gérant du manège, des pédalos et du mini-golf est dubitatif. « J’ai découvert ça dans le journal… Je ne veux pas d’embrouille avec la mairie, mais quand même, c’est gros non ? C’est mon outil de travail, je viens de racheter des pédalos, et s’ils refont les berges, je ferme ? On ne m’a rien dit. Je ne sais même pas qui était invité à cette réunion. » L’un comme l’autre l’ont un peu en travers de la gorge. Parce qu’ils en font des choses pour ce beau jardin ! Ils soulignent le « carnage le lundi matin » lorsque des hordes ont défilé tout le week-end. « Ils jettent tout n’importe où, en évitant les poubelles, le soir, ils viennent tout retourner en scooter ou en quad, il y en a même qui pêchent ici la nuit… » Quant au loueur de pédalos il ne compte plus les fois où on lui détache ses engins. « Parfois j’en retrouve même sur l’herbe ! C’est malheureux, mais c’est un parc public, alors tout est permis. Il faudrait tout clôturer. Mais 37 hectares, ça fait beaucoup… » Michèle est roubaisienne. Elle est venue déjeuner en terrasse avec une amie. Et elle, ces travaux la font s’étrangler… « Ce parc attire des gens de toutes les villes voisines. Alors pourquoi LMCU ne finance-t-elle pas les travaux ? Bien sûr, le Grand Stade, là, oui ! Il me reste en travers de la gorge ce Grand Stade… Huit millions d’euros ? Et la ville va les trouver où ? Je m’imagine la tête que je vais faire quand je vais recevoir mes impôts… » Décidément, ces travaux tant attendus ne font pas l’unanimité. Question de méthode ?


Mardi 3 janvier 2012 : Barbieux en mieux ?


Depuis 1995 et le plan de développement des squares de quartiers dans tous les secteurs de la ville, le parc Barbieux devait se contenter de soins ponctuels, forcément insuffisants au regard des dégradations qui lui sont infligées chaque année et de l'image du beau jardin dans la métropole. Les choses ont évolué en 2011, avec d'abord une prise de conscience politique de l'urgence d'un plan de remise en état du parc, et la perspective d'un transfert de la gestion du parc en direction de Lille-métropole une fois que les travaux auront été réalisés.


Un vaste programme d'action a donc été adopté par la ville et l'ensemble des financeurs pour consolider les berges des bassins, renouveler le mobilier extérieur, équiper le parc (sanisettes, zones de loisirs) et le sécuriser afin que le public retrouve le plaisir de déambuler dans ses allées. 


Un tel plan a un coût : 6 millions d'euros qui seront injectés dans les différentes phases entre 2012 et 2017. L'année qui débute sera essentiellement consacrée aux études, mais le train du renouveau est en marche pour le parc Barbieux qui quittera le giron municipal au terme de sa renaissance.
Voir l'article dans La Voix du Nord



Jeudi 24 février 2011 - Parc Barbieux : l'appel aux anciens

Les Amis du parc de Barbieux se sont lancés dans une campagne tous azimuts pour convaincre les décideurs de l'urgence des travaux de consolidation des berges du bassin. Jean-Claude Herkenrath, trésorier de l'association et ancien adjoint au maire de Roubaix, a même pris sa plus belle plume pour écrire à Pierre Mauroy afin de solliciter son soutien. Un appel aux anciens qui en dit long sur l'accueil de ces demandes par les élus actuels...




Carte éditée par les amis du parc Barbieux


12 février 2011 : L'appel au secours des Amis de Barbieux pour sauver le parc roubaisien

Et si toutes les personnes qui râlent en constatant la dégradation de l'état du parc Barbieux, se mettaient à parler d'une seule voix ?


C'est, finalement, l'idée lancée hier par l'association des Amis du parc Barbieux, à l'occasion d'une « opération coup de poing », destinée avant tout à interpeller les élus et les décideurs de la communauté urbaine.


Car les Amis du parc le savent, la ville de Roubaix ne peut assumer seule le coût des travaux estimés pour remettre le parc en état, soit environ 10 millions d'euros.



Ci-dessus : Jean-Pierre Delahotte et Ernest Bleuse, historien croisien, se désolent de voir s'effondrer les  berges des plans d'eau.


De son côté, Jean-Pierre Delahotte, écologiste environnementaliste et président du comité national pour la protection de la faune et de la flore, a déjà écrit à la ministre de l'Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, et promet d'aller « jusqu'au président s'il le faut », pour alerter sur la situation du parc. Il dénonce des berges qui s'effondrent, du mobilier urbain délaissé, des « îlots » qui s'enfoncent dans les eaux... Sans parler des incivilités et de l'insécurité : gymkhana en deux roues voire en voiture sur les pelouses, détritus laissés après des pique-niques sauvages... On se souvient notamment de l'incendie criminel du manège pour enfants.


Bref, aujourd'hui, il est question d'interpeller Martine Aubry, en tant que président de LMCU, sur la question : « Je trouve désolant la manière dont LMCU utilise les deniers publics à des fins de "lobbies" comme par exemple un Grand stade à 346 millions, ou le projet de remise en eau du Peuple Belge à Lille pour 46 millions. Nous, ici, il nous faut 10 millions pour sauver un parc classé ! », tempête Jean-Pierre Delahotte.


Daniel Despae, des Amis du parc, se désole encore des « boues dans les petits bassins » et évoque la fameuse grotte : « Un bon nettoyage de celle-ci permettrait aux amoureux et aux jeunes mariés d'y refaire le baiser porte-bonheur que l'on faisait dans les années passées. » Et de s'interroger : « Que restera-t-il du parc dans 20 ans ? Il est temps de se bouger. »


Lire l'article dans La Voix du Nord


3 février 2011 : Une lettre à NKM

Madame la Ministre,


Pour faire suite à des précédents courriers dont un envoyé en octobre 2010 à Monsieur Borloo alors Ministre (voir copie ci-jointe), je reviens sur un dossier important, celui d’un parc dont j’ai obtenu le classement en 1994, le Parc Barbieux à Roubaix. En effet, celuici se dégrade considérablement depuis plusieurs décennies. Les pouvoirs en place dans notre région semblent faire la sourde oreille quant à nos revendications, lesquelles ont pour unique but l’obtention d’un financement d’environ 10 millions d’euros, financement indispensable à la survie du lieu.


Malgré votre soutien, votre intervention auprès de Monsieur Le Préfet qui l’a transmis à Madame la Présidente de la LMCU, nos diverses lettres demeurent sans réponse. Effectivement, après plusieurs appels téléphoniques auprès du cabinet de celle-ci, il apparaît qu’aucun de nos courriers ne soit parvenu à sa destinataire. Pourrait-on faire mieux pour étoufer, voire rejeter un dossier dérangeant ?


Personnellement, je trouve désolant la manière dont la LMCU utilise les deniers publics à des fins de « lobbies » comme par exemple la somptuosité d’un grand stade en construction dont le coût est estimé aujourd’hui, alors qu’il n’est pas achevé, à 346 millions d’euros, soit plus que pour le stade de France ! En outre, d’où ma colère, le fameux « plan bleu » (copie ci-jointe) qui consiste à remettre en eau l’avenue du Peuple Belge à Lille dont le coût est estimé à 46,7 millions d’euros. Ces deux projets ont fait et font couler beaucoup d’encre au sein d’une population qui se trouve parmi l’une des plus démunies de France. Doit-on tout accepter sachant que celle-ci verra son pouvoir économique diminué par un impôt pendant au moins 30 années ? Lorsque je vois certains personnages à la tête d’une région, d’un département, d’une communauté, etc, briguer la souveraineté d’un pays sans faire preuve de partage équitable, je pense que l’on ne pourra s’étonner d’un résultat décevant.


Dans l'attente de vous lire


Recevez, Madame la Ministre, l’assurance de mon profond respect.


Monsieur Jean-Pierre Delahotte


Voir la lettre


12 janvier 2011 - Opération coup de poing

Ce parc, vieux de plus de 100 ans, patrimoine de la ville et véritable poumon vert de Roubaix, se dégrade inexorablement.
C’est un constat alarmant que dresse le président de l’association des "Amis du parc Barbieux", Guy-Maxime Delplace. Des travaux de restauration doivent être impérativement entrepris mais ni l’Etat, ni la Communauté Urbaine de Lille ne veulent payer la facture. En attendant que la situation se décante, la facture s’alourdit de jour en jour au rythme de la dégradation du parc.

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