Les premiers abattages de marronniers doivent avoir lieu ces
prochains jours.
Les marronniers qui ont donné leur nom à la placette qui
longe l’avenue du Peuple-Belge, au centre du parc Barbieux, sont malades ou
dangereux, et vont être abattus puis remplacés par des noyers d’ornement.
Article paru dans La Voix du Nord le 4 mars 2016 sous la plume de Julien Gilman.
Faudra-t-il bientôt rebaptiser la petite place des
Marronniers ?
Parce que, de ses arbres, centenaires mais malades, elle n’aura
bientôt plus que le souvenir... Au cœur du parc Barbieux, le long de cette
avenue du Peuple-Belge qui le coupe en deux, le chantier d’abattage doit
débuter dans les prochains jours. « Avec les travaux d’aménagement, nous
avons l’opportunité de les enlever », note l’adjoint au maire en charge des
espaces verts Grégory Wanlin (UDI). Ce qui n’a toutefois pas autorisé la
Ville à s’affranchir des diagnostics et autorisations requis.
Une expertise a ainsi confirmé que la majorité des
marronniers de la place sont porteurs de la bactérie pseudomonas syringae –
aussi appelée chancre du marronnier – aux conséquences fatales. Le bois est
fragilisé et des branches risquent de tomber. C’est d’ailleurs ce danger qui
avait déjà poussé la Ville à retirer les bancs publics de la place en 2010,
afin d’éviter que les amoureux qui se bécotent ne se fassent assommer...
Après avis de la commission départementale des sites, la Ville a confié le
chantier à l’entreprise France environnement. L’abattage des arbres de la
couronne intérieure durera cinq jours, celui de la couronne extérieure aura
lieu durant l’été. Au total, une douzaine de marronniers sont sacrifiés.
Les bancs publics reviennent mais pas le kiosque
À leur place, des noyers d’ornement seront plantés en
novembre. La configuration des plantations devrait peu évoluer. « On reste sur
une corolle d’arbres, dont le diamètre reste à définir », précise Grérory
Wanlin. Si des bancs publics doivent faire leur réapparition avant la fin de
l’année (à la fin de la deuxième phase du chantier de réhabilitation du
parc Barbieux, de la place des Marronniers à celle des Mille Colonnes), le
réaménagement de la placette est encore flou.
Le kiosque, ça n’était pas pertinent : ça reviendrait cher pour un à deux concerts du conservatoire par an.
L’idée du retour d’un kiosque
à musique est définitivement abandonnée. « Ça n’était pas financé et, de
mon point de vue, ça n’est pas pertinent : les usages ont changé et ça
reviendrait cher pour un à deux concerts du conservatoire par an », estime
l’élu. D’autres idées sont à l’étude, mais rien n’est acté. Le parc étant
protégé, celle qui sera retenue devra obtenir l’aval de l’architecte des
Bâtiments de France.