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Ecologie

Le parc Barbieux possède un fort potentiel environnemental : c’est un réservoir de biodiversité. Avec plus de 60 espèces végétales recensées, il constitue un véritable arboretum dans lequel la majorité des essences est représentée par plus de trois individus. Avec les origines diverses des végétaux, le promeneur peut réaliser un tour du monde botanique. 

Une soixantaine d’essences d’arbres ont été dénombrés : Hêtre pleureur, marronnier, cyprès chauve des Etats-Unis, savonnier des Antilles, Cedrela, Liriodendron, Sequoia pendulum, Taxodium, Metasequoia, Gymnocladus, Paulownia, Ginkgo biloba dit arbre aux 40 écus ou le Phellodendron connu sous le nom d'arbre au liège de l’amour, ces trois derniers originaires de Chine. 

De nombreux arbres parmi ceux-ci sont centenaire, certains ont été plantés à l'occasion de l'Exposition Internationale du Textile en 1911. On avait, en effet, demandé aux exposants étrangers, venant d'Australie, du Chili, de Nouvelle Zélande et d'Argentine d'apporter des graines de leurs contrées.

Chaque année ce sont 75 000 plantes annuelles, bisannuelles et bulbes qui viennent agrémenter le parc.

La circulation de l'eau réponds elle aussi à des considérations écologiques, avec un recyclage. Voir un complément ici.








Ce parc est aussi une aire de refuge pour l’avifaune, on peut y rencontrer au détour d’un bosquet plus de 50 espèces : des canards colvert, des cygnes, des poules d’eau, ainsi que de nombreux passereaux comme le troglodyte mignon, le pouillot véloce, le cingle plongeur ou encore la linotte mélodieuse. La présence de zones refuges que sont les îles au milieu des pièces d’eau constituent de véritables paradis pour les espèces nicheuses.











Un matin pêcheur (Alcedo athis) photo de Luc Madau © C'est un oiseau qui se nourrit de petits poissons et de petits animaux aquatiques. C'est pourquoi il vit à proximité des étendues d'eau, où il peut se nourrir en abondance. Sa proie repérée, généralement depuis un perchoir, il plonge en percutant violemment la surface de l'eau et l'attrape, puis avale sa proie, tête la première, dans le sens des écailles. Si elle n'est pas dans le bon sens, il la lance en l'air et la rattrape avec agilité dans le sens qui lui plaît. Ils ingurgitent leur proie d'un seul coup, il éjecte par la suite une pelote de réjection constituée des arêtes des derniers poissons digérés. Le rejet par la bouche de cette pelote est précédé de ce qui ressemble à des bâillements. Quand le poisson est destiné à être livré aux juvéniles, le martin-pêcheur le retourne pour le présenter tête en avant. L'adulte rentre alors dans le couloir de sa niche et sert celui des petits qui attend son tour dans un mouvement de « noria » bien régulé au fond de la cavité. En période de nourrissage, un adulte peut capturer jusqu'à 70 ou 80 poissons dans la journée, ce qui implique une activité permanente.



Une nature fragile


Comment éviter de tels comportements agressifs contre une végétation qui constitue un véritable poumon pour les citadins ? Sauf bien entendu quand il s'agit de belles sculptures sur un tronc mort.